Puis direction les bords de Seine, à Saint-Denis, où RTE réalise un projet, là aussi, de grande envergure : l’enfouissement de quatre lignes à très haute tension (225 kV). La profondeur du puits, qui ouvre sur le tunnel creusé sur 2,4 km de long, est exceptionnelle pour une infrastructure de ce type – 50 m. Chantier à haut risque. L’enjeu, lui aussi, est costaud, pour le territoire et pour les JO. Six pylônes bien ancrés sur le site du village olympique vont être démontés pour laisser place aux nouvelles constructions. De l’autre côté de la Seine, côté Villeneuve-la-Garenne, ce sont 21 pylônes qui disparaîtront du paysage.
Guidés par Benoît Facq (chef de projet RTE), les visiteurs sont descendus dans le puits et s’y sont attardés, captivés par la singularité de ce sous-sol inhabituel. Retour en surface avec la visite par Régis Melmotte (chef de projet RTE) de deux postes d’alimentation électrique (23 000 et 225 000 V) sous enveloppe métallique, autrefois en aérien.